Les auteurs examinent la question de savoir dans quelle mesure une composition plurale de

l’administration a pour effet de mieux prendre en compte la diversité des intérêts des

membres de la société civile. L’article fait un état des lieux, aux États-Unis, des enjeux

théoriques des notions de représentativité passive et active, de leurs traductions empiriques,

mais aussi des facteurs qui peuvent atténuer un tel phénomène et la critique dont il fait l’objet.

Les auteurs s’essayent ensuite à transposer ces théories au cas de la France et mettent, à cette occasion, en lumière les éléments de forte résistance du système français à l’égard d’une telle

approche