Au coeur du renouveau administratif : l'engagement institutionnel: quelques enseignements empiriques tirés de l'expérience québecoise
By: MAZOUZ, Bachir
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Contributor(s): TREMBLAY, Benoit | FACAL, Joseph.
Material type: 
ArticlePublisher: Paris : ENA, 2005Revue Française d´Administration Publique 115, p. 403-420Abstract: Les auteurs exposent les grandes lignes de la réforme administrative engagée depuis plus d'une décennie au Québec. Ils commencent par situer celle-ci au regard d'importantes réformes intervenues à la même époque dans d'autres provinces du Canadá: en Alberta et en Ontario. Ils présentent ensuite la principale transformation du secteur public québécois, à savoir la contractualisation de la gestion publique. Depuis 1995, les institutions publiques se sont effet vu offir la possibilité de prendre des engagements, sous la forme de << déclarations de services aux citoyens >>, de << plans de gestion stratégique et opérationnelle >>, de << conventions de performance et d'imputabilité >> , et d' << ententes de gestion >>. Partant, les auteurs inventorient les avantages et inconvénients de cette nouvelle logique axée sur les résultats. Du côté des aspects positifs de cette transformation, il convient de mentionner une amélioration em termes d'efficacité stratégique, de sensiblitié à la performance, d'articulation entre les objectiffs et les moyen, et de collaboration ou dialogue entre les différents gestionnaires. Du côté des aspects négatifs, il convient de relever que la réforme induit une surcharge de formalités administratives et que, d'une manière générale, elle souffre chez une partie des intervenants d'une compréhension et d'une appropriation de ses enjeux, méthodes et outils de gestion mis en oeuvre qui restent particulièrement lente et difficile
Les auteurs exposent les grandes lignes de la réforme administrative engagée depuis plus d'une décennie au Québec. Ils commencent par situer celle-ci au regard d'importantes réformes intervenues à la même époque dans d'autres provinces du Canadá: en Alberta et en Ontario. Ils présentent ensuite la principale transformation du secteur public québécois, à savoir la contractualisation de la gestion publique. Depuis 1995, les institutions publiques se sont effet vu offir la possibilité de prendre des engagements, sous la forme de << déclarations de services aux citoyens >>, de << plans de gestion stratégique et opérationnelle >>, de << conventions de performance et d'imputabilité >> , et d' << ententes de gestion >>. Partant, les auteurs inventorient les avantages et inconvénients de cette nouvelle logique axée sur les résultats. Du côté des aspects positifs de cette transformation, il convient de mentionner une amélioration em termes d'efficacité stratégique, de sensiblitié à la performance, d'articulation entre les objectiffs et les moyen, et de collaboration ou dialogue entre les différents gestionnaires. Du côté des aspects négatifs, il convient de relever que la réforme induit une surcharge de formalités administratives et que, d'une manière générale, elle souffre chez une partie des intervenants d'une compréhension et d'une appropriation de ses enjeux, méthodes et outils de gestion mis en oeuvre qui restent particulièrement lente et difficile
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