Crise finacière : quelles leçons pour la finance?
By: ALBOUY, Michel.
Material type: ArticlePublisher: Paris : Lavoisier, avril 2009Revue Française de Gestion 35, 193, p. 15-20Abstract: L'année 2008 restera longtemps dans les annales comme l'année noire de la finance, un peu comme la crise économique de 1929 est restée gravée dans linconscient collectif du monde occidental. Commencée en France avec laffaire Kerviel, un trader qui a fait perdre quelque 5 milliards deuros à la Société Générale avec des positions spéculatives dun montant supérieur aux fonds propres de la banque, elle se termine avec lescroquerie géante de Bernard Madoff, un gérant de fonds américain et ancien président de la Bourse des valeurs technologiques de New York (le Nasdaq), qui a fait perdre 50 milliards de dollars à ses clients. Entre-temps, la crise des subprimes, des CDO et autres actifs titrisés, ainsi que des emprunts « toxiques », aura eu raison de la prestigieuse banque américaine Lehman Brothers et failli envoyer au tapis les plus grandes institutions financières mondiales. Le sauvetage in extremis du système financier mondial nest dû quà laction conjuguée des États qui nont pas hésité à injecter des centaines de milliards pour assurer la liquidité et garantir les dépôts afin déviter une crise systémique. Au final sur lannée 2008, le CAC 40 a reculé de - 42,7 %, lEuro Stoxx 50 de - 44,3 %, le S&P 500 de - 38,4 % et le Nikkei de - 42,1 %. Sur les marchés de taux, la faillite de Lehman Brothers a provoqué une paralysie des marchés interbancaires et a propulsé les taux à très court terme vers des sommets. Le climat de défiance extrême a incité les investisseurs à se reporter vers les emprunts dÉtat, provoquant un effondrement des rendements obligataires.L'année 2008 restera longtemps dans les annales comme l'année noire de la finance, un peu comme la crise économique de 1929 est restée gravée dans linconscient collectif du monde occidental. Commencée en France avec laffaire Kerviel, un trader qui a fait perdre quelque 5 milliards deuros à la Société Générale avec des positions spéculatives dun montant supérieur aux fonds propres de la banque, elle se termine avec lescroquerie géante de Bernard Madoff, un gérant de fonds américain et ancien président de la Bourse des valeurs technologiques de New York (le Nasdaq), qui a fait perdre 50 milliards de dollars à ses clients. Entre-temps, la crise des subprimes, des CDO et autres actifs titrisés, ainsi que des emprunts « toxiques », aura eu raison de la prestigieuse banque américaine Lehman Brothers et failli envoyer au tapis les plus grandes institutions financières mondiales. Le sauvetage in extremis du système financier mondial nest dû quà laction conjuguée des États qui nont pas hésité à injecter des centaines de milliards pour assurer la liquidité et garantir les dépôts afin déviter une crise systémique. Au final sur lannée 2008, le CAC 40 a reculé de - 42,7 %, lEuro Stoxx 50 de - 44,3 %, le S&P 500 de - 38,4 % et le Nikkei de - 42,1 %. Sur les marchés de taux, la faillite de Lehman Brothers a provoqué une paralysie des marchés interbancaires et a propulsé les taux à très court terme vers des sommets. Le climat de défiance extrême a incité les investisseurs à se reporter vers les emprunts dÉtat, provoquant un effondrement des rendements obligataires.
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