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Les productivités du pouvoir : résistances et pouvoirs dans et autour des organisations de la seconde modernité

By: COURPASSON, David.
Contributor(s): GOLSORKHI, Damon.
Material type: materialTypeLabelArticlePublisher: Paris : Lavoisier, avril 2009Revue Française de Gestion 35, 193, p. 61-71Abstract: Pourquoi parler du pouvoir dans et autour des organisations? Le pouvoir marque par son omniprésence dans les sciences sociales en général, dans les sciences des organisations en particulier. Une recherche comparative sur Google1 laisse apparaître que le concept est tout simplement le plus cité de tous les concepts des sciences sociales : le score pour « social power » est de 376 millions d’occurrences, 194 millions pour « political power », comparés aux scores de concepts aussi englobants que « société » (334 millions), « politique » (253 millions), « sociologie » (52 millions) et « classe sociale » (280 millions). Ceci ne prouve rien, bien évidemment, mais le fait que le cumul des deux notions « social and political power » (470 millions d’occurrences) dépasse toutes les autres catégories notionnelles indique la centralité de ce concept. Centralité qui en fait aussi la complexité, et rend nécessaires la prudence et la modestie lorsque l’on s’attaque aux phénomènes politiques. Au-delà de ce constat cru, qu’y a-t-il de commun entre le fait qu’un gendarme est capable d’arrêter des voitures d’un simple geste de la main, que le plus souvent, les convives d’un restaurant ne viennent pas se servir dans votre assiette ou prendre part à votre conversation (Haugaard et Malesevic, 2008), ou que [en général] les membres d’une organisation font ce qu’on leur assigne comme travail et ne se rebellent que rarement contre le volume et les conditions du travail ou contre des aspects éthiques et moraux qu’ils peuvent contester par ailleurs ? Voilà des comportements, des processus que nous pensons tous évidents. Or, ils ne le sont pas, car ils reposent bien sûr des forces sociales, des systèmes sociaux, des règles et des processus sociaux sans lesquels la vie en collectivité et dans les organisations serait extrêmement différente de ce qu’elle est aujourd’hui, et rendrait toute forme de comportement hautement imprévisible. Ces forces résument ce que l’on appelle plus couramment le « pouvoir ». Ces forces agissent sans cesse autour de nous et sur nous. Elles semblent invisibles au commun des mortels.
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Pourquoi parler du pouvoir dans et autour des organisations? Le pouvoir marque par son omniprésence dans les sciences sociales en général, dans les sciences des organisations en particulier. Une recherche comparative sur Google1 laisse apparaître que le concept est tout simplement le plus cité de tous les concepts des sciences sociales : le score pour « social power » est de 376 millions d’occurrences, 194 millions pour « political power », comparés aux scores de concepts aussi englobants que « société » (334 millions), « politique » (253 millions), « sociologie » (52 millions) et « classe sociale » (280 millions). Ceci ne prouve rien, bien évidemment, mais le fait que le cumul des deux notions « social and political power » (470 millions d’occurrences) dépasse toutes les autres catégories notionnelles indique la centralité de ce concept. Centralité qui en fait aussi la complexité, et rend nécessaires la prudence et la modestie lorsque l’on s’attaque aux phénomènes politiques. Au-delà de ce constat cru, qu’y a-t-il de commun entre le fait qu’un gendarme est capable d’arrêter des voitures d’un simple geste de la main, que le plus souvent, les convives d’un restaurant ne viennent pas se servir dans votre assiette ou prendre part à votre conversation (Haugaard et Malesevic, 2008), ou que [en général] les membres d’une organisation font ce qu’on leur assigne comme travail et ne se rebellent que rarement contre le volume et les conditions du travail ou contre des aspects éthiques et moraux qu’ils peuvent contester par ailleurs ? Voilà des comportements, des processus que nous pensons tous évidents. Or, ils ne le sont pas, car ils reposent bien sûr des forces sociales, des systèmes sociaux, des règles et des processus sociaux sans lesquels la vie en collectivité et dans les organisations serait extrêmement différente de ce qu’elle est aujourd’hui, et rendrait toute forme de comportement hautement imprévisible. Ces forces résument ce que l’on appelle plus couramment le « pouvoir ». Ces forces agissent sans cesse autour de nous et sur nous. Elles semblent invisibles au commun des mortels.

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