<style type="text/css"> .wpb_animate_when_almost_visible { opacity: 1; }</style> Enap catalog › Details for: La moralité attribuée à la règle :
Normal view MARC view ISBD view

La moralité attribuée à la règle : l’appropriation du métier de policier

By: PÉCAUD, Dominique.
Material type: materialTypeLabelArticlePublisher: Paris : ENA, 2011Subject(s): Segurança Pública | Agente Público | Motivação | Relações de Trabalho | ÉticaRevue Française d'Administration Publique 140, p. 693-705Abstract: En France, l’évolution du travail policier essaye de concilier de nouvelles formes d’organisation et le respect des libertés publiques. Deux mouvements de pensée sont convoqués : une industrialisation progressive des activités, une recomposition des libertés publiques au titre d’une société valorisant la sécurité. Ainsi se pose la question de l’évaluation du travail de la police à la fois dans un registre de pensée technico‑administratif et politico‑moral. Une crise identitaire peut surgir si, du point de vue des policiers, ces deux registres semblent incompatibles. La problématique que nous abordons est double. Premièrement, les policiers font appel à une moralité attachée à des règles de métier officielles, ou non, qui s’imposent du fait de leur capacité à permettre l’atteinte de fins attachées au métier. Deuxièmement, le détournement de la règle est possible, dès qu’il apparaît acceptable au regard de toutes les institutions dans lesquelles il s’effectue. Ainsi, malgré les apparences, le métier de policier est‑il un métier de la « juste mesure ». Des règles soupçonnées de nuire à l’efficacité recherchée par les policiers peuvent être parfois interprétées, oubliées ou détournées au titre de fins politiques ou morales. Ces fins légitiment une transgression, mais jusqu’à un certain point. A contrario, l’industrialisation excessive du métier apparaît comme un obstacle à l’engagement et à la reconnaissance professionnels
Tags from this library: No tags from this library for this title. Log in to add tags.
    average rating: 0.0 (0 votes)
No physical items for this record

En France, l’évolution du travail policier essaye de concilier de nouvelles formes d’organisation et le respect des libertés publiques. Deux mouvements de pensée sont convoqués : une industrialisation progressive des activités, une recomposition des libertés publiques au titre d’une société valorisant la sécurité. Ainsi se pose la question de l’évaluation du travail de la police à la fois dans un registre de pensée technico‑administratif et politico‑moral. Une crise identitaire peut surgir si, du point de vue des policiers, ces deux registres semblent incompatibles. La problématique que nous abordons est double. Premièrement, les policiers font appel à une moralité attachée à des règles de métier officielles, ou non, qui s’imposent du fait de leur capacité à permettre l’atteinte de fins attachées au métier. Deuxièmement, le détournement de la règle est possible, dès qu’il apparaît acceptable au regard de toutes les institutions dans lesquelles il s’effectue. Ainsi, malgré les apparences, le métier de policier est‑il un métier de la « juste mesure ». Des règles soupçonnées de nuire à l’efficacité recherchée par les policiers peuvent être parfois interprétées, oubliées ou détournées au titre de fins politiques ou morales. Ces fins légitiment une transgression, mais jusqu’à un certain point. A contrario, l’industrialisation excessive du métier apparaît comme un obstacle à l’engagement et à la reconnaissance professionnels

There are no comments for this item.

Log in to your account to post a comment.

Click on an image to view it in the image viewer

Escola Nacional de Administração Pública

Escola Nacional de Administração Pública

Endereço:

  • Biblioteca Graciliano Ramos
  • Funcionamento: segunda a sexta-feira, das 9h às 19h
  • +55 61 2020-3139 / biblioteca@enap.gov.br
  • SPO Área Especial 2-A
  • CEP 70610-900 - Brasília/DF
<
Acesso à Informação TRANSPARÊNCIA

Powered by Koha